Les crédits de la mission sont relativement stables pour 2018: le budget passe de 15,4 à 15,3 milliards d’euros.

 

Le budget 2018 de la mission « Travail et Emploi » porte une transformation profonde des modalités d’intervention sur le marché du travail, avec des choix assumés de réallocation des moyens de l’Etat.

Paul Christophe est intervenu pour dénoncer la baisse du nombre de contrats aidés.

« Si nous pouvons comprendre votre raisonnement sur la question de la faiblesse du retour à l’emploi des bénéficiaires de contrats aidés, nous ne pouvons toutefois le partager complétement »

Paul Christophe


 

Pour le député, cette décision nie le rôle social de ces contrats qui permettent aux bénéficiaires de sortir de la précarité. Il craint qu’à terme, cette mesure n’accroisse certaines dépenses sociales comme le RSA au détriment des finances des départements.

Paul Christophe est également revenu sur la baisse des crédits affectés aux Maisons de l’Emploi. L’Etat souhaite en effet se désengager financièrement pour passer le relais aux collectivités. « Ce transfert ne peut s’opérer qu’à des conditions clairement définies entre les acteurs et sans mettre en danger la pérennité des maisons de l’emploi » pour le député.

Enfin, s’agissant de l’accompagnement des personnes en situation de handicap vers l’emploi, Paul Christophe a  constaté   une régression  du  budget.  «  Le Président de la République avait promis de faire du handicap l’un des grands chantiers du quinquennat. Le budget proposé semble manquer d’ambition sur cette question » pour le député.

Bilan du Gouvernement en demi-teinte pour le député. Il suivra avec attention les résultats escomptés des politiques mises en place.