Pour 2018, les priorités fixées par le Gouvernement sont axées sur un meilleur accès aux droits et à la santé pour l’ensemble des citoyens français et sur un renforcement de la place de la prévention dans le système sanitaire. Les moyens consacrés en 2018 à la mission « Santé » s’élèvent à 1,41 milliards d’euros contre 1,26 milliards en loi de finances initiales pour 2017, soit une augmentation de 12%. Le député a salué l’augmentation des crédits destinés à la prévention.

Le lundi 13 novembre, lors de la séance de nuit, Paul Christophe a pris la parole pour demander au Gouvernement « une politique ambitieuse et volontariste en faveur de la prévention en matière de santé ». Il a choisi d’axer son intervention sur le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).

« Le drame de l’amiante en France représente dix décès chaque jour, trois mille par an et plus de deux cent mille programmés dans les prochaines décennies ».

 

Paul Christophe


Le FIVA est alimenté, pour partie, par une dotation de l’Etat. Or, depuis 2005, celle-ci ne fait que décroître :

52 millions d’euros (2005) à 8 millions d’euros (2018)

La contribution actuelle ne correspond qu’à environ un cinquième du montant des participations assurées par l’Etat avant 2013. « Nous sommes en droit de juger insuffisant cette situation au regard des responsabilités assumées par l’Etat dans le cadre de ce que nous pouvons aujourd’hui appeler le scandale de l’amiante » pour Paul Christophe.