La mission « Economies » finance les dispositifs de soutien mis en œuvre par la direction générale des entreprises ou la direction générale du Trésor et leurs opérateurs pour accompagner les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Entreprises de taille intermédiaire (ETI) dans leur développement à l’export.

Les crédits de la mission pour 2018 s’élèvent à 1,630 milliards d’euros, soit une baisse de 1% du budget par rapport à 2017. Paul Christophe a déploré la réduction des crédits alloués au commerce extérieur au moment même où le besoin d’un soutien public est particulièrement explicite.

Nommé rapporteur pour avis de la Commission des Affaires Economiques sur le programme « Commerce extérieur », Paul Christophe a mené, durant plusieurs semaines, 13 auditions et rencontré plus de 24 personnes. Le mercredi 8 novembre, il a présenté en commission élargie son rapport centré sur le rôle que peuvent jouer les grands ports maritimes dans le commerce extérieur français.

Le transport maritime joue un rôle crucial dans le développement du commerce international. Il assure près de 90% des échanges mondiaux, 60% du transport intra-européen et 78% des importations françaises. Depuis 2013, le secteur portuaire assure une contribution positive à la balance commerciale. Les entreprises et services de l’industrie maritime représentent plus de 100 000 emplois directs et indirects en France.

Problème : La France, avec 5 millions de conteneurs manutentionnés, n’occupe que le 7ème rang européen et son trafic a diminué de 0,3% entre 2015 et 2016.

Un conteneur sur deux arrivant en France passe par un port étranger !

Cinq millions de conteneurs détournés représentent une perte de 4,3 milliards d’euros de valeur ajoutée et de 30 000 à 50 000 emplois.

Les solutions proposées par Paul Christophe:

  • Stratégie portuaire nationale à L’Etat doit développer une véritable stratégie portuaire nationale dont la dimension « terrestre » doit être le Il est essentiel et urgent d’améliorer la desserte des infrastructures portuaires qui, par sa faiblesse, fait perdre aujourd’hui un grand nombre de clients potentiels.
  • Effet « Brexit » à Paul Christophe a demandé au Gouvernement et à l’Union européenne de veiller, dans ses négociations, à protéger l’économie portuaire des conséquences lourdes que pourrait avoir le
  • La concurrence est ailleurs à Les ports français doivent veiller à se coordonner les uns avec les autres et mettre fin à la logique de concurrence qui prévaut entre eux, pour laisser place à une logique de complémentarité.