L’Assemblée nationale a examiné le projet de loi mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures, présenté par le Ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, dans le cadre du Plan Climat.

L’objectif est d’interdire l’exploitation d’hydrocarbures conventionnels et non conventionnels à l’horizon 2040. Ce texte entend ainsi clore définitivement le débat sur le gaz de schiste. Il comprend également quelques mesures d’ajustement relative à l’énergie.

Paul Christophe a été nommé porte-parole du groupe Les Constructifs en commission des Affaires Economiques. Lors de son intervention, il a rappelé que « pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut sans doute en passer par des symboles ; ce texte en est un ». Un pas est franchi, mais il faut rester humble puisque ce texte n’est qu’une petite partie d’un ensemble bien plus vaste, notamment dans le cadre du Plan Climat.

Pour le député, il faut en outre améliorer l’accompagnement des entreprises, des collectivités et des particuliers dans la transition énergétique. L’année 2040 paraît certes lointaine, « mais à l’échelle d’une activité économique et d’un bassin d’emploi, elle est proche ». Les mesures imposées par le Gouvernement doivent s’accompagner d’outils pour aider à la mise en œuvre.

 

Lors de la séance publique, dans l’hémicycle, Paul Christophe a présenté un amendement pour modifier l’article 6 du texte. Il proposait d’accroître la sévérité des critères de durabilité des biocarburants importés, moins respectueux des normes environnementales et synonymes de déforestation, et dans le but de limiter la concurrence déloyale pour les filières française et européenne. Il a également défendu l’article 4 sur le stockage du gaz naturel, demandant une action rapide du Gouvernement afin de prévenir les prochains pics de consommation comme ceux observés l’hiver dernier.

Lors du vote solennel, Paul Christophe a voté « pour » ce premier texte écologique de la législature. Le Ministre de la Transition écologique et solidaire présentera dans les prochains mois de nouvelles mesures. Le député veillera à ce que chacune d’entre elles présente un juste équilibre entre protection de l’environnement et liberté des personnes et des entreprises.