Afin de réduire le nombre de décès sur les routes, le Gouvernement a décidé d’abaisser à 80km/h la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires. Si Paul Christophe partage le combat du Gouvernement pour faire baisser la mortalité routière, il n’en approuve pas pour autant les moyens pour le mener. Il reste en effet très réservé sur le bien fondé de cette mesure.

Pour le député, « nous ne disposons d’aucun chiffre, aucune étude, permettant d’attester de l’efficacité de la mesure. Les résultats de l’expérimentation menée sur l’abaissement à 80km/h n’ont pas été publiés, malgré des demandes réitérés auprès du Premier Ministre ». Une étude sur l’accidentologie doit par ailleurs porter sur cinq ans. Or, les expérimentations lancées ont duré à peine trois ans…

De plus, l’abaissement de la vitesse maximale autorisée va engendrer des coûts financiers importants puisque les panneaux devront être remplacés. Cet argent aurait pu, au contraire, être affecté à l’entretien des routes, la qualité des infrastructures routières étant un critère extrêmement déterminant dans le risque de mortalité des accidents de la route.

Le Gouvernement prévoit d’évaluer les effets de la mesure d’ici le 1er juillet 2020.