Depuis les attentats du 13 novembre 2015, le Parlement a renouvelé six fois l’état d’urgence. La dernière prorogation, votée le 6 juillet dernier, a pris fin le 1er novembre 2017. Cet état d’urgence, particulièrement efficace dans les premiers mois, a permis de déjouer plusieurs attentats et d’ébranler la plupart des réseaux terroristes existants. Cependant, il doit rester un régime dérogatoire, de réaction, prévu pour des actions à court terme, et ne peut pas durer indéfiniment. Il fallait donc en sortir.

Cette sortie ne doit toutefois pas se faire sans garantie. Pour Paul Christophe, le droit commun n’est pas adapté à la lutte contre le terrorisme, il faut donc agir en élu responsable et le modifier. C’est tout l’enjeu du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, présenté par le Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui prévoit de doter l’Etat de nouveaux instruments durables de prévention et de lutte contre le terrorisme.

Lors d’une réunion de travail, Paul Christophe a rencontré Gérard Collomb pour discuter des améliorations possibles sur le texte. Ont notamment été évoqués la reconnaissance faciale, la collaboration avec les élus locaux et l’assouplissement des procédures afin de faciliter le travail des enquêteurs.

Lors du vote solennel, le 3 octobre 2017, le député a voté « pour » ce projet, regrettant toutefois que le Gouvernement ne soit pas allé assez loin sur certains points.