Le 11 octobre 2018, l’Assemblée nationale a examiné une proposition de loi visant à la consolidation du modèle français du don du sang. Paul Christophe a pris la parole pour défendre l’adoption de ce texte.
Rebaptisé l’« or rouge », le sang est devenu, dans certains pays, un business lucratif. Opposée à cette marchandisation du vivant, la France a toujours défendu un modèle basé sur le volontariat. Chaque personne est ainsi libre de donner son sang, sans contrepartie financière.
Malheureusement, comme l’a souligné le député:
« les pénuries quotidiennes et les appels aux dons de l’Etablissement Français du Sang nous rappellent souvent la vulnérabilité de ce modèle qu’il faut préserver ». – Paul christophe
La proposition de loi initiale contenait des dispositions
ambitieuses :
- Inciter le don en entreprise en libérant du temps pour que le salarié puisse donner, tout en garantissant un maintien de salaire sur la durée de l’absence (2h par semestre)
- Abaissement de l’âge légal du don à 16 ans
- Mise en place d’une campagne nationale de sensibilisation
- Faire figurer le groupe sanguin sur la carte d’identité
Après son passage en commission, le texte ne contenait plus que deux propositions :
- Abaissement de l’âge légal du don à 17 ans pour s’aligner sur la législation européenne
- Fin de la discrimination pour le don du sang des hommes
ayant des relations homosexuelles
Paul Christophe a défendu l’adoption de ces deux mesures. Seule la mesure abaissant l’âge légal du don a été adoptée. Elle doit désormais être validée par le Sénat pour entrer définitivement en vigueur.
Le député a également profité de son intervention à la tribune pour remercier les donneurs et saluer l’action de tous les bénévoles qui œuvrent au sein des comités locaux, amicales et associations de donneurs, permettant d’épauler l’EFS dans ses missions.