Instaurée dans les années 1950, la demi-part fiscale pour les veuves et veufs a été progressivement supprimée par la loi de finances de 2009. La disparition de ce dispositif a entraîné, pour de plus de 3 millions de foyers modestes, une hausse d’impôts considérable. Beaucoup d’entre eux ont également dû s’acquitter des impôts locaux, et ont subi la perte de certaines aides ou exonérations.

Paul Christophe a écrit à Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics, pour lui demander rétablir le dispositif. Pour le député, il s’agit d’une « mesure de justice sociale, fortement attendue par nos concitoyens ayant été touchés par la perte de leur conjointe ou de leur conjoint ». Cela permettrait ainsi d’en finir avec une double peine car, en plus de la perte d’un être cher, la personne veuve doit subir un coût fiscal.

Des arbitrages et discussions sont actuellement en cours au Ministère de l’Economie et des Finances pour rétablir le dispositif lors de la prochaine loi de finances pour 2019. Paul Christophe suit attentivement ce dossier. Nos aînés ont déjà été suffisamment éprouvés par la hausse de la CSG, le député demande au Gouvernement de faire à son tour un effort.