L’Assemblée nationale a examiné, en juillet 2017, le très médiatisé projet de loi pour la confiance dans la vie publique. Promesse de campagne du président MACRON, ce projet vise à rétablir la confiance entre les citoyens et leurs représentants. Seul bémol : le texte supprime la réserve parlementaire, qui permet aux députés de soutenir financièrement les communes et associations.
Prenant la parole dans l’hémicycle, Paul CHRISTOPHE a défendu le maintien de la réserve parlementaire qu’il considère comme un dispositif d’accompagnement des territoires. La réserve parlementaire représente souvent la somme manquante pour finaliser un projet : financer la construction d’un préau d’école ou d’une salle multi-activités, ou encore renforcer des berges. Il a mis en garde le Gouvernement sur les conséquences de sa décision pour l’investissement dans les territoires. Les communes sont en effet déjà fortement touchées par la baisse des dotations. Le député regrette cette suppression « sèche », sans prévoir un autre système pour aider financièrement les petites communes et les associations.
Les amendements qu’il a déposés pour maintenir le dispositif ont malheureusement été rejetés par la majorité En Marche.
Malgré la suppression de la réserve parlementaire, Paul CHRISTOPHE a voté « pour » ce projet de loi qui présente des mesures nécessaires au rétablissement de la confiance entre les citoyens et leurs représentants.